La petite fille et les polluants : Les Volontaires S01E01

« La petite fille et les polluants » est l’épisode 01 de la saison 1 des Volontaires, le podcast de l’Inserm avec les citoyennes et les citoyens qui font avancer la recherche médicale.

Déjà dans le ventre de sa maman, Joanna était volontaire de la cohorte Sepages. Cette étude de l’Inserm et du CHU de Grenoble s’intéresse à l’impact de la pollution atmosphérique et des perturbateurs endocriniens sur la santé du fœtus et de l’enfant. Aujourd’hui âgée de 8 ans, Joanna se rend avec sa maman à l’hôpital de Grenoble pour réaliser une série d’examens et de tests dont les résultats contribueront à enrichir la recherche en santé environnementale. Chandrou Koumar, journaliste et docteur en neurosciences, les accompagne pour découvrir la recherche en train de se faire.

Invités

  • Sarah Lyon-Caen est ingénieure de recherche à l’Inserm. Coordinatrice de la cohorte Sepages, elle dirige l’équipe en charge du recueil des données.
  • Claire Philippat est chargée de recherche à l’Inserm. Co-investigatrice scientifique de la cohorte Sepages, elle est responsable des projets en lien avec les polluants chimiques et le développement de l’enfant.
  • Yoann Gioria est attaché de recherche clinique au CHU de Grenoble Alpes. Chargé du suivi des volontaires dans l’étude depuis 2016, il assure les examens cliniques et les visites à domicile.

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Transcription de l’épisode

Musique d’intro

Chandrou Koumar : Bonjour, je suis Chandrou Koumar, journaliste docteur en neurosciences. Bienvenue dans Les volontaires, le podcast de l’Inserm avec les citoyennes et les citoyens qui font avancer la recherche. Dans cet épisode, on part à la rencontre des personnes qui contribuent à l’étude Sepages. Je suis au pied des Alpes, à Grenoble, à l’hôpital de la Tronche, le plus grand de la région. Je vais rencontrer Catherine et Joanna. À huit ans, elle a déjà contribué à faire avancer la recherche scientifique avec l’Inserm. Rien que ça.

Joanna : Et après, on a photographié l’intérieur de l’œil.

Chandrou : Et elle est belle la photo ?

Joanna : Pas trop ! (rires)

Chandrou : Elle a même commencé avant sa naissance. Bien au chaud dans le ventre de sa maman, Joanna participait déjà à une étude scientifique aussi ambitieuse que nécessaire.

Catherine (maman de Joanna) : Le but premier, c’était éventuellement de contribuer à la recherche et si les résultats peuvent avoir une incidence sur des décisions des pouvoirs publics, notamment sur les jeunes enfants ou les femmes enceintes : c’est que du positif quoi !

Chandrou : Les mamans sont nombreuses à prendre part à cette aventure scientifique puisque près de 500 femmes, leur conjoint et leurs enfants participent à cette expérience au format familial qui s’étend sur huit ans. Leur objectif : aider les scientifiques à comprendre l’impact des polluants sur la santé et le comportement des enfants.

Sarah Lyon-Caen : Il y a une dimension très humaine dans ce genre de projet de recherche où on a des familles qui sont impliquées comme ça depuis très longtemps et en plus dans des moments de vie qui sont très particuliers, qui sont la grossesse et puis les premières années de vie de l’enfant.

Chandrou : On oublie souvent que la science raconte aussi une aventure humaine.

Sarah Lyon-Caen : Ces protocoles de recherche, en tout cas la cohorte Sepages, n’auraient jamais pu voir le jour sans la participation des volontaires. Et donc, pour nous, c’est aussi des véritables acteurs de la recherche, les volontaires qui participent assez à cette cohorte Sepages.

Chandrou : J’ai la chance d’aller à la rencontre de Joanna, Catherine, ainsi que les chercheuses Claire Philippat et Sarah Lyon-Caen et leur équipe d’épidémiologie environnementale appliquée au développement et à la santé respiratoire de l’Institut pour l’avancée des biosciences… Oui les noms des labos, c’est toujours un peu long ! (rires)

Musique

Chandrou : Dans l’air et notre environnement, il y a des polluants qui ont un effet néfaste pour la santé. Parmi eux, des molécules chimiques qui perturbent le fonctionnement de notre corps et nos comportements. Le but de l’étude Sepages et d’évaluer à quel point la présence de ces polluants lors de la grossesse et la petite enfance peut avoir un impact sur le comportement des enfants et leur santé.

Musique

Chandrou : C’est le moment de rejoindre les scientifiques impliqués dans cette étude et, pour ça, on va aller à l’Institut des analyses biologiques.

Sarah Lyon-Caen : Bonjour, donc moi je suis Sarah Lyon-Caen, ingénieure de recherche dans l’équipe d’épidémiologie environnementale de l’Inserm.

Claire Philippat : Bonjour, moi je suis Claire Philippat, je suis chercheur en épidémiologie environnementale et je m’intéresse aux effets des polluants sur la santé de l’enfant. Effectivement, Sepages, c’est une étude de cohorte en cours à Grenoble qui a commencé entre 2014 et 2017. Donc durant cette période, on a recruté des femmes pendant leur grossesse. Ces femmes, elles ont été suivies pendant l’ensemble de leur grossesse et aujourd’hui on suit leurs enfants qui ont huit ans. Et donc pour ce faire, on a collecté un certain nombre d’informations sur la santé de l’enfant avec des suivis réguliers : ils sont vus à l’hôpital où on les pèse, on les mesure, on évalue leur fonction respiratoire et en parallèle, on a des mesures très précises de l’exposition aux polluants environnementaux, notamment les polluants de l’air et les polluants chimiques.

Sarah Lyon-Caen : Et adossée à cette étude, on a également une très grosse collection biologique, donc on récupère énormément de prélèvements biologiques tout au long du suivi : des urines, du sang, des selles, des dents de lait, de la salive...

Claire Philippat : Et cette collection biologique qui s’adosse à la cohorte Sepages, elle est cruciale pour estimer les expositions à certains polluants auxquels il faut qu’on dose ces marqueurs d’exposition dans ces échantillons biologiques. Et elle est aussi importante pour essayer de comprendre les mécanismes par lequel les polluants peuvent affecter la santé de l’enfant. Donc nous, nos cibles, c’est des polluants dans leur ensemble qui peuvent avoir un effet sur la santé. Donc il y a des perturbateurs endocriniens, mais pas que.

Chandrou : Près de 500 enfants et leurs parents participent donc à l’étude Sepages. Ce groupe de personnes dont l’état de santé et les facteurs de risque sont suivis régulièrement dans le temps est ce qu’on appelle « une cohorte ». L’ensemble des données recueillies permet d’améliorer les connaissances sur l’impact de l’environnement sur la santé des femmes enceintes et de leur enfant.

Bruits d’ambiance de café

Catherine (maman de Joanna) : Alors moi, je m’appelle Catherine et on habite entre Grenoble et Chambéry. On dit que c’est une partie qui s’appelle le Grésivaudan. Et toi Joanna, tu nous dis quel âge tu as ?

Joanna : 8 ans

Catherine (maman de Joanna) : On nous a interpellés avec mon mari quand on sortait de notre première échographie, on était un peu… un peu tout chamboulés de voir en vrai notre premier enfant, et de voir le fœtus. Et puis ils nous ont présenté l’étude Sepages et le sujet de l’étude : de mesurer les facteurs environnementaux sur la vie du fœtus, la vie intra-utérine. Et puis après, pendant les premières années de développement de l’enfant… Ça nous a parlé.

Chandrou : Ça vous a pas mis la pression d’intégrer un protocole de recherche pendant une grossesse qui demande déjà un peu de temps, un peu d’investissement, j’imagine ?

Catherine (maman de Joanna) : Bon, ils nous ont dit voilà : ils nous ont présenté quand même les contraintes que ça présentait et je trouve que c’est quand même très, très raisonnable. Alors, pendant les semaines de mesure, oui, c’est contraignant parce que, surtout pendant la grossesse, je devais noter ce que ce que je mangeais, les produits éventuellement d’entretien, de soins que j’utilisais... Et puis il y avait aussi des prélèvements d’urines.

Claire Philippat : Durant les études précédentes, on demandait aux femmes enceintes de recueillir un échantillon d’urine pendant la grossesse. Dans le cadre de Sepages, elles ont recueilli pas un, mais 42. C’est énorme ! Essayez de recueillir 42 échantillons… Et ça, c’est la spécificité de Sepages et c’est nécessaire pour bien étudier les expositions à certains polluants chimiques qui sont ceux qu’on étudie dans Sepages : les composés de la famille des phénols, des phénals, des phtalates, certains retardateurs de flamme organophosphorés...

Chandrou : Oui, vous êtes allés beaucoup plus loin, beaucoup plus fort que ce qui avait été déjà fait, dans le but de pouvoir continuer encore après, et pouvoir tirer des conclusions toujours plus fines.

Claire Philippat : Voilà, c’est pour cette question vraiment des expositions aux polluants environnementaux où on est beaucoup plus fins sur Sepages. Et je vous ai beaucoup parlé des polluants chimiques aussi sur l’aspect polluants de l’air. Les femmes, elles ont porté des capteurs pendant leur grossesse et les enfants aussi ont ces capteurs à différents moments de la vie pour mesurer finement ces expositions. C’est une des innovations et des nouveautés de la cohorte Sepages. Il y avait vraiment un manque de données de ce côté-là. Nos cibles, c’est des polluants dans leur ensemble qui peuvent avoir un effet sur la santé.

Bruits d’ambiance de café

Catherine (maman de Joanna) : Mais après, c’est la possibilité d’en savoir plus, déjà point de vue personnel : qu’est-ce que j’ai éventuellement dans mes urines ? Et puis peut-être de se rendre compte que, finalement, même si on croit faire attention à ci ou à ça, on n’y échappe pas. Et après, depuis qu’elle est là, le dernier gros examen c’était il y a cinq ans, donc c’était il y a un petit moment. Régulièrement, après, on a des questionnaires à remplir. Mais bon, même si c’est notre petite contribution à la recherche, je trouve que c’est chouette d’en faire partie.

Sarah Lyon-Caen : On a eu du personnel, un enquêteur à temps plein et qui a informé à peu près 3 500 femmes pour en recruter 500 : sur 3 500 femmes, il y a à peu près 500 femmes qui ont accepté de participer à notre étude. Donc ça, c’est la première chose, le premier défi. La deuxième chose, c’est effectivement, une fois que ces femmes sont impliquées dans le protocole et qu’elles acceptent de participer, c’est comment est-ce qu’on arrive à maintenir, à les conserver, à maintenir leur participation dans l’étude et qu’elles n’abandonnent pas. Et donc pour ça, il y a déjà un énorme effort d’expliquer en quoi va consister le protocole, dans quoi elles s’engagent. Quand elles rentrent dans ce protocole, elles savent pourquoi elles participent. Elles signent un consentement, bien sûr, et elles ont eu un temps de réflexion pour savoir donc en quoi elles s’engageaient, quelles étaient les contraintes et ce qu’elles allaient faire.

Chandrou : Elles peuvent sortir quand elles veulent de ce protocole ?

Sarah Lyon-Caen : Alors évidemment, elles peuvent abandonner à tout moment. Nous, notre défi, c’est que l’on ait le pourcentage le plus faible de femmes qui abandonnent, puisque la beauté de la cohorte, c’est de suivre ces familles dans le temps et de les suivre le plus longtemps possible. Donc, si ces femmes abandonnent, d’une certaine manière, c’est vraiment très dommageable pour l’étude. Donc vraiment, un des défis aussi, c’est de les maintenir dans cette cohorte.

Chandrou : Et je vais être taquin : c’est quoi le pourcentage de perte de la cohorte Sepages ?

Sarah Lyon-Caen : Alors nous, dans cette cohorte, on a des familles très impliquées, très investies, que je remercie. Et donc on est à peu près aux huit ans aujourd’hui, donc ça fait huit ans qu’on les suit, on a à peu près 10 % d’abandon, ce qui est faible, même très faible pour une cohorte comme celle-ci.

Chandrou : Est-ce que la problématique étudiée, le fait que ce soit les polluants de l’atmosphère et que ça puisse avoir une influence, peut-être, sur votre enfant, a contribué à vous motiver ?

Catherine (maman de Joanna) : Oui bien sûr. Bah oui, sur mon enfant. Et puis je pense à tous les autres et même aux futures générations. C’est comme ça que je vais expliquer un petit peu à Joanna : la pollution qu’il y a là, dans l’air, là, maintenant, ou même quand on a commencé le début de l’étude en 2015, dix ans auparavant, c’était pas la même. Et dans dix ans, ce sera encore, ça sera encore autre chose.

Chandrou : Est-ce que du coup les volontaires qui participent à cette étude sont rémunérés pour contribuer à vos recherches ?

Sarah Lyon-Caen : Les volontaires qui participent à la cohorte Sepages ont une petite indemnisation qui couvre simplement les frais de déplacement jusqu’à l’hôpital pour les visites cliniques, mais elles ne sont pas du tout rémunérées pour participer à ce protocole de recherche. Elles le font complètement bénévolement.

Musique

Chandrou : Dis-moi Joanna, vous allez où cet aprèm’ ?

Joanna : À l’hôpital !

Chandrou : Est-ce que tu vas à l’hôpital parce que t’es médecin et que tu vas donner des médicaments à des gens ?

Joanna : Non (rires)

Chandrou : Alors pourquoi tu vas à l’hôpital si t’es pas médecin ?

Joanna : Parce que je suis obligée d’aller à l’hôpital ! (rires)

Parce qu’ils vont faire des mesures et regarder les yeux, les oreilles, les dents.

Musique

Ambiance sonore salle d’examen

Yoann Gioria : Alors, est-ce que tu veux bien t’installer là ? Tu peux venir t’asseoir ici. Il faut que tu poses ton menton là et ton front ici.

Chandrou : Je suis avec Yoann qui est attaché de recherche clinique. Vous, vous participez à l’étude. C’est vous qui êtes au contact des volontaires, les plus jeunes comme les moins jeunes. Est-ce que vous pourriez me dire comment ça se passe avec ces enfants que vous voyez quand même un peu grandir, mine de rien ?

Yoann Gioria : Donc on les a vu à deux mois, puis un an, trois ans, cinq ans et maintenant huit ans. Donc c’est vrai que ça fait un suivi longitudinal qui est assez impressionnant, mais du coup on crée une certaine relation, un petit peu, avec les familles, dans le temps... Et puis on partage certains moments qui sont plutôt agréables, donc c’est chouette. Là du coup, on va faire un examen assez complet. En fait, on va faire des tests de vision, des tests d’impédancemétrie, des tests cutanés, d’allergie, des mesures de croissance... Donc on va faire une photo de la rétine de l’œil droit et ensuite on fera l’œil gauche, ok ? Voilà, parfait. C’est bon, ça va ? Et en fait, c’est tous les vaisseaux qu’il y a dans l’œil, dans la rétine. Le point jaune qu’on voit là, ça c’est le nerf optique, c’est-à-dire qu’en fait c’est ce qui relie ton cerveau à ton œil.

Infirmière : Alors là, on passe à la santé respiratoire et allergie. Votre enfant a‑t-il eu des sifflements dans la poitrine à un moment quelconque dans les douze derniers mois ?

Catherine (maman de Joanna) : Non.

Infirmière : Votre enfant a‑t-il eu des sifflements dans la poitrine pendant ou après un effort physique dans les douze derniers mois ?

Catherine (maman de Joanna) : Non plus.

Infirmière : Très bien. Votre enfant a‑t-il déjà été réveillé par une crise d’essoufflement à un moment quelconque dans les douze derniers mois ?

Catherine (maman de Joanna) : Non.

Infirmière : Votre enfant a‑t-il eu une quinte de toux la nuit alors qu’il n’avait pas d’infection respiratoire, ni rhumes, ni rhinopharyngite, ni grippe dans les douze derniers mois ?

Chandrou : Les premiers résultats de l’étude de Sepages ont démontré un impact négatif de ces polluants sur la santé et le comportement des enfants.

Claire Philippat : Alors parmi les résultats intéressants autour de cette cohorte, c’est tout ce qui a trait à l’exposition aux polluants chimiques de la famille phénols et des phtalates. On a pu démontrer, grâce aux dosages réalisés dans les urines, qu’aujourd’hui on est toujours exposés à ces polluants. Et on a mis aussi en évidence des associations avec des expositions plus élevées pendant la grossesse et la première année de vie de l’enfant et le comportement. Si on met en évidence les effets d’un polluant X ou Y sur la santé de l’enfant, ça peut avoir des retombées pour la santé publique. Parce que si ces résultats sont corroborés par des études toxicologiques chez l’animal ou par d’autres études épidémiologiques, effectivement ça peut conduire à une réglementation, à une limitation de l’utilisation de ces produits ou de ce produit et à une diminution des expositions en population générale et donc à une amélioration de la santé des enfants. Donc ça, c’est vraiment l’objectif un peu principal de Sepages. Ensuite, quand on parle de recommandations, sur quels comportements éviter, c’est pas vraiment avec Sepages qu’on va pouvoir répondre à ce type de questions. C’est plus avec des études de type « interventions » : on va modifier les comportements et voir si oui ou non ça affecte les niveaux d’exposition. Ça, c’est d’autres types d’études qui existent et qui sont importantes et qui vont permettre de pouvoir donner des recommandations sur quels types de comportement ou quels types de produits il faut éviter pour limiter ces expositions.

Chandrou : Sarah, Claire, merci beaucoup de nous avoir reçu à l’IAB de Grenoble, ça a été un plaisir de découvrir vos études. Comptez sur nous quand même pour suivre la publication des résultats parce qu’on compte sur vous, nous !

Sarah Lyon-Caen : Très bien, merci beaucoup.

Claire Philippat : Merci.

Musique

Chandrou : J’espère que vous avez pris du plaisir à découvrir une partie de la recherche grenobloise et les volontaires qui y participent. Moi j’ai trop kiffé passer la journée avec Catherine et sa fille Joanna. Bon, on est toujours à l’hôpital, t’as fait plusieurs tests cet aprem’. Comment ça s’est passé ?

Joanna : Euh. J’ai craché de la bave… dans un truc !

Chandrou : Si j’ai bien compris, t’aurais craché de la bave dans un truc ? Ça a l’air trop cool votre expérience ! Est-ce que toi tu seras motivée pour continuer cette expérience du coup ?

Joanna : Euh oui.

Chandrou : Et du coup, j’espère qu’on se retrouvera vite pour de nouvelles études scientifiques. À bientôt ma grande !

Joanna : À bientôt !

Chandrou : Merci d’avoir écouté cet épisode consacré aux volontaires qui participent à la recherche sur l’impact des polluants sur la santé et le comportement des enfants. Les volontaires ? C’est un podcast de l’Inserm produit par Maison K Prod. Et si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à vous abonner et à le partager autour de vous. Pensez à nous mettre cinq étoiles sur votre appli, ça nous aide vraiment. À bientôt pour de nouvelles aventures et de nouvelles études en recherche médicale.

Autour de l’épisode

Une série créée par l’Inserm, orchestrée par Chandrou Koumar, journaliste et docteur en neurosciences et produite par MaisonK Prod. Musique et mixage : Ben Molinaro. Graphisme : Anna Toussaint.

Les scientifiques de l’épisode tiennent à remercier les investigateurs principaux de l’étude (Rémy Slama, Claire Philippat, Sam Bayat, Isabelle Pin), leur CHU partenaire (Grenoble Alpes) et les principaux financeurs de la cohorte (ERC, FP7, H2020, ANR, Fondation de France, Anses).